Le départ est à 8h pour cette grosse journée, la nuit ayant été moyenne : je me suis réveillé quelques fois pour changer de position. Aujourd’hui j’adopte une stratégie de me placer derrière le guide pour prendre de l’assurance dans ma manière de marcher en suivant ses pas. La stratégie paye : je suis bien moins fatigué, plus régulier, et je vois au fur et a mesure de la journée que je prend de l’assurance sur rocher.
Le paysage est superbe, la matinée est une matinée de montée principalement. Nous faisons une pause au sommet, sur des rochers. Le guide nous sort des petites friandises : chouchou, fruits secs, petits biscuits de voyage. La pause fait du bien, tandis que nous voyons les mulets devant nous descendre puis remonter un ravin, chemin sur lequel nous allons les suivre sous peu.
La pause repas se fait un champ bien sympathique. L’après midi est beaucoup plus cool et il n’y a pas de difficulté.
Lorsque nous arrivons au bivouac, nous avons la tres bonne surprise de voir que les tentes sont déjà montées. Tout le monde est super content, car il y a beaucoup de vent dans la vallée.
Comme nous sommes arrivés assez tot, et sur les conseils de Mohammed, nous entamons l’ascension de la colline juste en face de nous. La vue est superbe, et nous voyons en bas le guide faire un petit footing alors que de notre coté nous sommes tous fatigué de cette journée.
Une fois redescendu, je vais chercher de l’eau au point d’eau. Il est assez loin du campement, et il faut descendre un petit précipice pour l’atteindre ? Non en fait j’avais raté le chemin qui partait sur la gauche, et je le vois du haut du ravin. Je descend alors et je croise les filles qui ne sont pas montées en haut de la pente revenant du point d’eau après s’être lavées. Pour ma part je remplis mes gourdes vides et je remonte, un peu fatigué.
La soirée se déroule bien, nous entonnons un petit chant d’anniversaire pour mon anniv, et nous passons la soirée à jouer à Loup Garou , sans cartes, mais c’est tout aussi fun.
Il m’est très difficile de m’endormir à cause du vent. De grosses rafales balaient la tente et me réveillent juste au moment de m’endormir.