Le réveil est bien matinal avec une petite surprise au matin. Eh oui la douleur est toujours là ! Cela permet tout de même de profiter du lever de soleil magnifique, compensant la déception de la veille de ne pas avoir pu grimper à Poon Hill.

Au menu de la journée, nous en avons pour 3h40 de marche avant d’arriver à Kimche. De là nous prendrons les 4×4 pour Pokhara. Et pour moi, direction l’hôpital. L’espoir au bout du chemin ! La douleur est toujours présente mais maitrisée tant bien que mal par le paracétamol.

Nos pas nous amènent dans une superbe forêt tropicale, avec des fougère immenses. Il s’agit de notre dernière journée de marche et je m’efforce de m’imprégner le plus possible de chaque paysage, chaque moment.

Heureusement le chemin est globalement descendant, et heureusement car la moindre montée me met bien plus à mal que la veille. La situation a bien empiré et c’est l’idée de rejoindre les secours qui me fait avancer.

Nous avons l’espoir de voir des singes dans cette jungle immense, malheureusement malgré le calme tout relatif de la jungle, les lieux restent désert. Une fois sorti de la jungle, nous descendons plus raide en enfilant les villages. Jérémie reste pour me tenir compagnie, ce qui aide vraiment à avancer.

Quelques kilomètres plus loin, nous arrivons à Kimche et voyons avec plaisir une rangée de 4×4 qui semblent nous attendre. On s’installe dans le restaurant pour le repas de midi, nouvelle déception. Tous les 4×4 sont réserves, il n’y en a plus de disponible. Il va falloir attendre le temps qu’ils trouvent une autre solution. Dur dur, et incertitude quand au retour en ville.

Nous déjeunons (enfin, les autres) et comme je m’en doutais, Sun Maya nous informe que nous allons reprendre un bus. Bon pourquoi pas tant qu’on me rapproche de la ville. C’est exactement le même modèle de bus que lors de l’épopée quelques jours plus tôt, seulement le chauffeur conduit beaucoup plus doucement. Je semi comate pendant le trajet, et nous arrivons en fin de journée à Pokhara.

Encore une vingtaine de minutes de marche entre l’hôtel et l’hôpital et me voila dans la salle d’attente. Il s’agit d’un tout petit hôpital pour touristes. Prise de sang  et radio plus tard, la pneumonie est confirmée. 48h d’antibiotiques minimum, c’est parti. Le retour en avion avec le groupe, c’est raté 😉