Après une arrivée sans encombres, les démarches administratives sont rapidement expédiées grâce à la préparation du formulaire de demande de visa sur internet, quelques jours auparavant. De plus avec un peu de chance, mon bagage arrive dans les premiers, et me voilà déjà dans le smog qui englobe Katmandou, dans un état relativement pas frais.

Les entrelacements de fils électriques sont impressionnant

Au sortir de l’aéroport, quelques taxi essaient de m’interpeller, mais je trouve rapidement un petit panneau UCPA dans la foule de gens qui attendent, de l’autre coté de la file des Taxis. Je fais la connaissance de Sun Maya, notre guide pour le trek, qui restera avec nous tout au long de notre aventure.

Temple mangé petit à petit par un arbre sacré

Après quelques mésaventures à la récupération de bagages (il en manque un pour un des membres du groupe, qui sera récupéré le lendemain), nous allons directement à l’hôtel Manaslu. C’est là mon premier contact avec la circulation népalaise, qui est … fort intéressante ! Visiblement il n’y a aucune règles. Aucune. C’est au culot et à la taille du véhicule finalement. Les motos se glissent partout. Ah, et la circulation est à gauche, héritage de nos amis anglais.

C’est là mon premier contact avec la circulation népalaise, qui est … fort intéressante ! Visiblement il n’y a aucune règles. Aucune.

Après un briefing à l’hôtel, je vais faire une petite sieste pour récupérer, avant un départ programmé pour aller visiter la ville.

Deuxième contact avec la circulation … en tant que piéton ! Eh bien c’est encore pire. Le plus simple resterait de fermer les yeux en priant pour que cela passe. La circulation est incessante, et évidemment pas de passages piétons. Les locaux traversent n’importent ou et avancent d’un pas décidé, les motos et véhicules s’arrétant au fur et à mesure de leur progression. Impressionnant.

Les rickshaw en attente de passagers

Nous bénéficions d’un dispositif particulier ‘étrangers’ sous la forme de policiers de la circulation qui stoppent (du mieux qu’ils peuvent) la circulation. Mais évidemment ce n’est que pour les plus grosses intersections. Nous avons aussi le droit à notre échantillon de l’expérience locale !

La visite commence par le quartier de Thamel, ou nous pourrons nous restaurer (midi approche), et voir les centaines de boutiques alignées. Cependant c’est un peu tôt dans les séjour pour les emplettes et personne ne fait d’achat. Le quartier est extrêmement animé, et malgré le fait qu’il soit piéton, un flux incessant de motos ne cesse de manquer nous percuter. C’est assez déstabilisant.

Une foule dense à perte de vue

Le repas (très bon, j’ai pris un plat indien et surtout une bière local: L’Everest) se passe bien, et nous allons ensuite en direction de Durbar Square. Il s’agit d’une place avec de nombreux temple et batiments, malheureusement qui a été beaucoup impacté par le tremblement de terre de 2015. Tout est encore en reconstruction, et nous n’avons pas la possibilité de visiter grand chose. Chaque batiment détruit est reconstruit avec le sponsoring d’un pays, on voit la Chine, les US, les UK …

La visite se termine par un tour dans les quartiers d’habitation de la Kumari, jeune déesse vivante qui vit enfermée 24/24 dans un bâtiment, à qui l’on dispense des cours particuliers. Sun Maya nous indique que ces jeunes filles ont un peu de mal à se réintégrer une fois l’age limite dépassé, mais qu’il s’agit d’un très grand honneur d’être choisi. Nous avons l’occasion de la voir passer sa tête, elle n’a pas l’air particulièrement heureuse (photos interdites !).

Les rues sont un bon échauffement pour le trek

Le retour à l’hôtel se fait sans encombres. Nous ne tardons pas trop, car il faut encore récupérer du décalage horaire. Heureusement, le lendemain ne sera pas trop intense, car nous allons passer la journée en transfert.

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