Un frais week end

Le samedi est bien évidemment dédié à la récupération de la soirée de la veille. Un reveil dans les midis, un saut au restau ‘Goût de France’, et un après midi a ne rien faire…

C’est également ce que j’avais prévu de faire le dimanche, vu la température extrêmement froide qui règne en ce moment. Le soir du samedi nous allons dîner entre français, et comme d’habitude nous sommes partis sans savoir où nous allions manger. Qu’à cela ne tienne. Innocemment j’ai demandé où il était possible de manger des sandwichs pour eventuellement un autre jour. Les autres ont pris cela pour une demande, et s’y sont rendus. Mais hors de question pour moi de manger un sandwich un samedi soir, et avec mes colocataires nous sommes allés dans un petit restaurant où l’on a mangé du lard que nous faisions griller nous même sur une plaque en fonte disposée au centre de la table. C’était vraiment très bon, et pour terminer ce bon repas nous sommes allés manger une petite glace. Il s’agit de prendre une glace au yahourt, puis de choisir son accompagnement, comme des fruits, des pépites de chocolat ou des céréales. Concept sympathique, c’était parfait pour terminer la soirée.

C’est ainsi qu’en revenant je reçois la proposition d’aller visiter le lendemain. Evidemment j’accepte, l’envie de la découverte l’emportant sans aucune mesure avec celui de rester a ne rien faire.
Le samedi est donc plutôt vide et frais de toute activité.

Le dimanche. Après un lever encore une fois plutôt difficile vers 8heures, j’ai le temps de me rendre compte du froid ambiant, un froid qui ne va pas nous quitter de toute la journée. Le temps que les autres se préparent je me sens bien congelé, et nous allons en taxi jusqu’à la gare de bus, en direction de Gonju.
Les différents guides nous informent d’un trajet d’une heure jusqu’à l’arrivée dans cette ancienne capitale. Au bout d’une vingtaine de minutes nous étions déja sur place. Etonnant. Nous sommes ensuites partis vers l’arret de bus local, pour aller jusqu’à un temple situé à 40 minutes. Nous prenons donc un bus de ville, pour un trajet plus long que celui du bus interville. Et effectivement ce bus prend l’autoroute un court instant pour ensuite aller sur des petites routes locales. Ce qui me marque vraiment c’est le nombre incroyable de viaducs et de routes en contruction, aucun n’étant fini. A croire qu’ils passent un peu de temps sur chaque et les construisent petit bout par petit bout. Pas bien efficace comme stratégie.

Nous sommes ensuite arrivés au complexe de temples, appelés temple Magoksa. Tous étaient plus ou moins en restauration mais nous avons tout de même vu de magnifiques batiments. Je m’amuse bien a prendre de sympathiques images. Après un repas léger au bord d’un petit ruisseau, nous avons fait un petit tour dans les montagnes environnantes, mais le froid omniprésent nous a dissuadés de faire un tour plus long.

C’est ainsi que nous sommes revenus vers la ville, à la recherche du musée national qui aurait pu nous abriter le temps de la visite, mais comble de malchance il était fermé ! Les gardes nous ont reconduis a l’entrée, et tout dépités que nous étions, nous nous sommes mis à la recherche d’un café. Peine perdue, et dans un froid intenable nous tournons en rond pendant une heure dans cette ville qui ne comporte aucun restaurant ni café !
Quand la chance nous sourit enfin, nous assistons a la chute d’un panneau publicitaire, dûe au vent très violent. En voyant la violence du choc, je ne regarderai plus ces affiches pleines de couleur de la même manière… Nous commandons du kimpap, du riz roulé dans des feuilles d’algues séchées, ce qui nous remplit l’estomac. Et nous buvons un peu de café. Enfin, un peu, trois chacun sont nécéssaires pour nous rechauffer ! Les employés, déjà hallucinées par notre arrivée a une heure indue (16h) tombent a la renverse en nous voyant aller nous servir sans interruption.

Une fois bien réchauffés nous partons a l’assaut d’une ancienne forteresse un peu restaurée, ce qui nous refroidi instantanément, mais grace a quelques marches montées a tout allure nous atteignons un endroit un peu plus abrité.

Nous rentrons ensuite directement, malgrè tout satisfaits de notre journée, mais sacrément frigorifiés. Une nouvelle fois un bon bain fait un miracle une fois arrivé.